Les Ceméa animent un stage national sur Les Rencontres de la photographie à Arles.
Favoriser une acculturation entre le monde des médias, du numérique, du cinéma, de la photographie, de l’information… et le monde de l’éducation. (Extrait du texte d’orientation du Pôle Médias-Numérique des Ceméa)
Le contenu du stage (visites collectives d’expositions, rencontres avec des auteurs, pratiques de la photographie…) permet aux participants de repenser leur propre rapport aux images, d’expérimenter des pistes pédagogiques à mettre en œuvre avec un public…acquérir un regard plus autonome, explorer le sens des images, comment se construit un point de vue, etc.
L’expérience collective facilite l’expression, le partage des impressions et la construction d’une réflexion.
Le fait d’être des « digital natives » n’outille pas forcément les jeunes publics pour une maîtrise conscientisée de ces usages. Les enjeux d’éducation, de culture, de citoyenneté… et d’une formation critique à l’image et à l’information sont essentiel.
Dans ce contexte, de nouvelles formes d’éducation à l’image sont à réinventer et doivent être une occasion pour créer de nouveaux rapports aux savoirs et à la société, de repenser l’accompagnement des publics, jeunes et moins jeunes, dans le développement de leur esprit critique.
Le rapprochement entre acteurs de l’éducation populaire et acteurs, « créateur d’image », nous semble de plus en plus évident. Les Rencontres d’Arles offre des espaces privilégiés à ces rencontres.
Arles juillet 2018 – Expressions photographiques des participants
Depardon en vedette américaine à Arles (Jean-Luc)
C’est à l’espace Van Gogh aux Rencontres de la photographie d’Arles que sont présentées plusieurs séries américaines de Raymond DEPARDON, tout à coté de celles de Robert FRANCK d’ailleurs.
Mais c’est surtout au son de sa voix, commentant cette vie au service de l’appareil et en tout cas ces voyages aux USA que nous avons vécu ce moment…
Car voir le « maitre », en chair et en os, le rencontrer et lui parler, certes très rapidement fut un « petit » bonheur : tout comme contempler les 6 grands formats sur les déserts américains datant de 1999.
Quel dommage que le lieu soit exigu et les cadres-photos en plastique !
Plusieurs visions, deux expositions, deux triptyques, du bleu… pour plusieurs interprétations (Aurélie et Eric).
Arles 2018 • Work in progress, Association des étudiants de l’École Nationale Supérieure de la Photographie | Maison des peintres • Raymond DEPARDON, USA 1968/1999 | Espace Van Gogh.
Déambulations arlésiennes (MCCL)
Chaleur estivale parfois étouffante, vieilles pierres garantes d’une certaine fraicheur, lumières et ombres, Arles accueille la 49ème édition des rencontres photographiques.
Est-ce que la photo image la politique ou est-ce que la photo politise l’image ?
Exposition Raymond Depardon – Les fantômes de l’espace Van Gogh
A défaut de pouvoir admirer les photographies de Raymond Depardon dans la petite galerie à l’Espace Van Gogh, nous testons nos appareils pour capter le mouvement des spectateurs, venus en nombre écouter leur photographe star.
Dérive Arlésienne
En Arles…(Agnès)
En Arles, l’artiste, au moyen de son œuvre, est là pour nous donner sa vision du monde : il dénonce ou défend… Moi qui regarde, j’essaye de la comprendre, de la confronter avec mon regard.
Mettre des mots sur une pensée viendra ensuite pour partager avec les autres mes ressentis, mes accords ou mes dégoûts.
Promenade photographique dans les rues d’Arles ( Louise)
Je me perds dans les rues d’Arles, à la recherche de photographies à voir et à faire. A peine ma promenade commencée, je me retrouve nez à nez avec de curieux oiseaux rue Vauban pour l’exposition collective « Birds » à la galerie Omnius. Rue Porte de Laure, certaines portes sont toujours fermées. Heureusement, quelques photographes se sont levés tôt. Je suis déconcertée par l’exposition « Corpus# » de Fabienne Forel et Cathy Peylan, galerie La Boîte. Mais quelques mètres plus loin, je retrouve le sourire devant les aventures de Monsieur Mouton rue de la Bastille. Rue des Arènes, la galerie collective « A space for photography » accueille déjà du monde. Je continue ma promenade, guidée par la curiosité. A chaque coin de rue, des œuvres sans auteurs accrochées au mur. La chaleur m’invite à rentrer me rafraichir dans le palais de Luppé. Autour des Arènes, les passants se font de plus en plus nombreux. J’y croise des visages familiers, et nous finissons la matinée à plusieurs, rue du Cloître, dans un lieu atypique, parfait pour découvrir des artistes en marge du festival, ou pour faire une sieste avant le déjeuner !
Lumière sur Arles
Clair-obscur : Dans un tableau, une gravure, un dessin, effet consistant à moduler la lumière sur un fond d’ombre, suggérant ainsi le relief et la profondeur. (définition Larousse)
Focus sur Todd Hido
Lumière sombre : exposition d’une série de photographies de Todd Hido au palais de Luppé. S’inspirant des peintures européennes classiques utilisant le clair-obscur, les jeux de lumière y sont rigoureusement travaillés, donnant aux personnages une beauté atypique et une mélancolie profonde.
Cette exposition m’a particulièrement touchée.
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