Quiz – Discrimination, où en êtes-vous ?

Tous les êtres humains, naissent libres et égaux en dignité et en droits. C’est du moins un principe énoncé dans l’article 1 des Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée en 1948, ainsi que la Convention internationale des droits de l’enfant de 1989. Encore souvent, ce principe d’égalité n’est pas respecté partout dans le monde.

Bien que des progrès importants aient été réalisés au fil des ans, nos sociétés demeurent en proie à la discrimination, au racisme, à l’homophobie, à la xénophobie, et aux inégalités. Chaque jour des millions d’hommes et de femmes subissent toutes sortes de discriminations, liés à leurs origines ethniques, religieuses, leurs orientations sexuelles, leurs genres,…  Considéré comme différent par certains, ils sont privés de droits fondamentaux :   le droit d’être libre et égal ; le droit à la vie ; le droit de ne pas être discriminé·e ; le droit de n’être ni torturé·e ni traité·e de façon inhumaine ; le droit de ne pas être détenu·e injustement,…

Ce quiz est intégré dans un parcours «Lutter contre les discriminations, un enjeu de tous les jours » sur la médiathèque en ligne des Ceméa Yakamedia .


Avec le soutien du ministère de la Culture (Secrétariat général / Service de la coordination des politiques culturelles et de l'innovation.

Quiz : En quoi ces actes sont-ils discriminants…ou pas ? 

En Appuie d’images et de propos rencontrés sur le net, ce quiz vous invite simplement à questionner ce que l’on peut ou non publier, au nom de la liberté d’expression en tenant compte de ses limites et du respect d’autrui.

Les réponses possibles du quiz :

  • Je ne partage pas : c’est une incitation à la haine et à la violence
  • Je ne partage pas : c’est une forme de discrimination
  • Je ne partage pas : C’est une injure ou une insulte
  • Je partage : c’est une opinion
  • Je partage : c’est une caricature

A vous de partager… ou pas ! 

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Merci de sélectionner 2 réponses correctes

Exact ! Faux !

Ici, nous avons à faire à des messages antisémites publiés sur les réseaux sociaux. Ces messages sont une incitation à la haine envers la communauté juive. Ce genre de propos est interdit par les conditions d’utilisation des réseaux sociaux numérique. De plus, l’article 1er de la loi n°2008-496 du 27 mai 2008, interdit de traiter une personne différemment en fonction de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une religion. De par son caractère antisémite et injurieux, ces tweets tombent sous le coup de la loi. Il est donc important de signaler ces messages, afin qu’ils soient repéré et supprimé de la plateforme numérique.

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Exact ! Faux !

Ici, nous avons à faire à un message anti-LGBT publié sur les réseaux sociaux. Ce message est une incitation à la haine et au meurtre envers la communauté LGBTQ+. Tenir ce type de propos sur les réseaux sociaux est punissable par la loi. En plus de l’appel à la haine et à la violence, il contient une provocation à la discrimination. L’article 1er de la loi n°2008-496 du 27 mai 2008, définit la discrimination comme une inégalité de traitement, un traitement défavorable, fondé sur un critère prohibé par la loi, dans un domaine tel que l’emploi, le logement, l’éducation, le service public, l’accès aux biens et aux services… L'identité de genre et l'orientation sexuelle font partie des critères de discrimination définis par la loi, comme le sexe, l'âge, le handicap, l'apparence physique ou encore les opinions politiques et religieuses…

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Exact ! Faux !

C’est une opinion personnelle à propos de l’action d’un ministre, le tweet ne contient aucun propos qui pourrait s’apparenter à des injures publiques ou à une incitation à la haine, car il ne porte pas atteinte à l’intégrité des personnes concernées. Si l’on est d’accord avec ce message, on peut repartager ce tweet, ou alors on peut y répondre et débattre dans la section commentaire si l’on a un avis différent de celui exprimé. La liberté d’expression et d’opinion est permise par l’article 10 et 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen qui se trouve dans le bloc de constitutionnalité.

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Exact ! Faux !

Ici, nous avons à faire à un message raciste publié sur les réseaux sociaux. Ce message contient des propos injurieux envers un individu. Une injure se distingue de la diffamation ou de l’incitation à la haine, en ce qu’elle cherche à blesser direc-tement la personne qui reçoit ces invectives. Tenir des propos portant atteinte à l’honneur d’une personne ou d’un groupe d’individus en raison de leur origine est in-terdit par la loi. Vous pouvez encourir 1 an de prison et 45 000 euros d’amende. Le cadre de la liberté d’expression est définit au sein de la loi de 1881 sur la liberté de la presse. L’injure publique à caractère raciste fait partie des limites à ne pas dépasser (article 32 de la loi du 29 juillet 1881, alinéa 3).

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Exact ! Faux !

Ici, nous avons à faire à un message xénophobe, publiée sur les réseaux sociaux. Ce message est une incitation à la haine et à la violence envers la communauté Chi-noise. Tenir ce type de propos sur les réseaux sociaux et punissable par la loi. La peine encourue pour l’auteur du message est de 45 000 € d’amende et d’un an de prison. Le cadre de la liberté d’expression est définit au sein de la loi de 1881 sur la liberté de la presse. L’incitation à la haine et à la violence fait partie des limites à ne pas franchir (article 24, alinéa 7, de la loi du 29 juillet 1881). L’incitation à la haine raciale en ligne peut avoir des effets dévastateurs.

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Exact ! Faux !

Ici nous avons à faire à un message raciste, publié sur les réseaux sociaux. Ce message comporte des propos discriminants. Tenir des propos portant atteinte à l’honneur d’une personne ou d’un groupe d’individus en raison de leur origine, de leur religion, ou de leur appartenance physique est interdit par la loi. Vous pouvez encourir jusqu'à 1 an de prison et 45 000 euros d’amende (Article 29 et 32 de la loi du 29 juillet 1881). Il est donc préférable de signaler ce message afin qu’il soit supprimé le plus rapidement possible de la plateforme.

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Exact ! Faux !

Ce message ne contient pas de propos injurieux ou discriminant à l’encontre d’un individu ou d’un groupe d’individu. La personne exprime ici son opinion sur la religion et ses croyances. Cependant, si le message constituait une attaque personnelle et directe contre une personne ou un groupe de personnes en raison de leur apparte-nance religieuse, cela constituerait un délit punissable par la loi. Selon l’article 33, alinéa 3 et 4 de la loi du 28 juillet 1880, l’auteur risque jusqu’à 12 000€ d’amende. En revanche, ni la critique d’une religion quelle qu’elles soient, ni le « blasphème » (ou-trage à la divinité », ne constitue un délit.

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Exact ! Faux !

Ici nous avons à faire à un message à caractère sexiste publié sur les réseaux sociaux. Ce message comporte des propos injurieux à l’encontre d’une personne et plus particulièrement d’une femme. Tenir des propos sexiste est punis par la loi. Le sexe fait partie des 25 critères de discriminations, interdit par l’article 225-1 de la loi du 18 novembre 2016. De plus, tenir des propos injurieux à l’encontre d’une personne en raison notamment de leur sexe est passible de 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende, article 24 de la loi du 29 juillet 1881. Partager ce type de propos aident à leur diffusion et à faire grimper leur visibilité. Il est donc important de les signaler.

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Exact ! Faux !

Ici nous avons à faire à des messages homophobes publiés sur les réseaux sociaux. Le hashtag partagé est une incitation à la violence et au meurtre envers la communauté LGBT. Les incitations à la haine sur les réseaux sociaux peuvent prendre des tournures dramatiques et sont interdites par la loi. En tenant ce type de propos sur les réseaux sociaux, vous pouvez encourir 1 an de prison, et 45 000 € d’amende (article 24, alinéa 8, de la loi du 29 juillet 1881).

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Exact ! Faux !

Ici nous avons à faire à une opinion personnelle à propos de l’action d’une personnalité politique, le tweet ne contient aucun propos qui pourrait s’apparenter à des injures publiques ou à une incitation à la haine, car il ne porte pas atteinte à l’intégrité des personnes concernées. La liberté d’expression et d’opinion est permise par l’article 10 et 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen qui se trouve dans le bloc de constitutionnalité. Si l’on est d’accord avec ce message, on peut repartager ce tweet, ou alors on peut y répondre et débattre dans la section commentaire si l’on a un avis différent de celui exprimé.

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Exact ! Faux !

Ici nous avons à faire à un message sexiste, publié sur les réseaux sociaux. C’est un propos à caractère discriminatoire. L’auteur semble en effet soutenir que les femmes ne devraient pas avoir à présenter un JT. C’est pourtant interdit de traiter différemment une personne en fonction de son genre. Les femmes sont souvent confrontées à ce genre de propos dégradants, notamment en ligne où les auteurs bénéficient d’un important sentiment d’impunité. Tenir ce type de propos sur les réseaux sociaux est punissable par la loi. Vous pouvez encourir 1 an de prison et 45 000 € d’amende (Article 29 et 32 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse). Il est donc recommandé de signaler ce type de propos afin qu’ils soient retirés le plus rapidement possible.

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Exact ! Faux !

Ici nous avons à faire à un message antisémite, publié sur les réseaux sociaux. Ce tweet contient des propos discriminatoires. L’auteur semble vouloir exclure une partie de la population d’un lieu public sur la base de leur foi ou de leur appartenance à une communauté religieuse. Pourtant, il est interdit de traiter différemment des personnes en raison de leur croyance. Ce type de propos tombe sous le coup de la loi. En effet, vous pouvez encourir 1 an de prison et 45 000 € d’amende (Article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse). Il est donc recommandé de signaler ce type de propos afin qu’ils soient retirés le plus rapidement possible. Il est important de ne pas repartager ce message.

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Exact ! Faux !

Ce tweet comporte un propos ironique et humoristique. Le message n’est pas un appel à la discrimination et l’auteur ne vise pas directement les hommes. Au contraire, l’autrice semble vouloir tourner en dérision les remarques sexistes. Le hashtags visent donc à détourner ces propos, et non pas à injurier ou à discriminer. En France, tant que cela ne tombe pas sous le coup de la loi, la liberté d’expression est garantie par la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789. On peut donc repartagée ce message si l’on est d’accord avec celui-ci.

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Exact ! Faux !

Ici nous avons à faire à un message antimusulman publié sur les réseaux sociaux. Ce message est une incitation à la discrimination envers la communauté musul-mane. Tenir des propos portant atteinte à l’honneur d’une personne ou d’un groupe de personne en raison de leur origine ou de leur religion est puni par la loi. Vous pouvez encourir 1 an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, selon l’article 29 alinéa 1 et 32 alinéa 2 de la loi du 29 juillet 1881. Ainsi, il est conseillé de signaler ce genre de message sur la plateforme, et de ne pas le repartager.

En quoi ces actes sont-ils discriminants... ou pas ?
C’est un sujet à découvrir !
Chacun peut penser ce qu’il veut… mais la liberté d’expression n’est pas absolu . Un certain sentiment d’anonymat peut donner l’impression aux utilisateur·trice·s, qu’internet est un espace de communication où la liberté d’expression est totalement illimitée. Or internet n’est pas pour autant un espace de non-droit et l’incitation à la haine est tout aussi illégale qu’au sein de notre société. Approfondissez le sujet !
C’est un bon début !
Lutter contre les discriminations, ça s'apprend. Pour rappel tenir des propos haineux, discriminant envers un individu ou un groupe d’individus en raison de son orientation sexuelle, ses origines, sa religion,… est puni par la loi. Nous sommes libre de nous exprimer, donner notre opinion, mais la liberté d’expression n’est pas un absolu, elle a de nombreuses limites que les internautes ne doivent pas ignorer. Continuez à vous questionner et à vous documenter.
Très bien !
Vous semblez avoir des connaissances sur le sujet. Pensez à partagez votre savoir autour de vous, et faire jouer les personnes à qui cela vous semblerait utile !

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