Education populaire pour et par les jeunes : Pratiques numériques, lieux innovants et médias de jeunes.
Faire découvrir, partager, accompagner, favoriser des pratiques de jeunes porteuses de coopération, d’accès à la culture et aux savoirs, d’apprentissages citoyens, plaçant les jeunes dans des situations actives et émancipatrices et s’inscrivant dans un regard critique.
Ce projet a été soutenu par le Fond d’expérimentation pour la jeunesse (FEJ)
Jeunes et numérique, d’un environnement consumériste à un dispositif citoyen…Jeunes webjournalistes
Résumé du projet – Ce projet propose, dans une logique de réseau en métropole et en outre-mer, la démultiplication d’actions de terrain, mobilisant des pratiques numériques de jeunes, coopératives, citoyennes et culturelles, et leur essaimage par une formation-action des acteurs de l’éducation populaire.
L’objectif général est permettre à tout jeune de pouvoir vivre dans son parcours, au moins une situation de pratiques numériques dans une démarche citoyenne et émancipatrice, lui permettant d’avoir accès aux savoirs et à la culture…
Des constats partagés
- Des pratiques numériques des jeunes, certes en expansion, mais dans des logiques plutôt individuelles ou entre pairs, en « circuit fermé » dans les réseaux sociaux, et où les contenus partagés s’apparentent et s’inspirent des médias télévisés et de la presse people, avec la banalisation de l’exposition de la vie privée et intime et la reproduction de stéréotypes dominants.
- Des pratiques marquées par l’environnement consumériste, de divertissement ou de services des plates-formes numériques… loin de contenus émancipateurs ou culturels.
- Des pratiques essentiellement mises en œuvre dans les espaces « privés » des jeunes, loin des lieux collectifs animés par des adultes.
- Des pratiques pas nécessairement ancrées dans des dynamiques critiques ou citoyennes portées par des relais associatifs, qui sont restés distants de la culture jeune numérique.
- Une minorité de jeunes a aujourd’hui accès à des pratiques « riches », interactives, créatives. La fracture numérique se situe au niveau des usages. Sans projet collectif fort, porté par des projets d’adultes « éducateurs populaires ou passeurs d’avenir », le numérique risque d’augmenter les écarts culturels chez les jeunes. Ceux qui ont accès aux formes diverses de pratiques culturelles sortiront renforcés dans ces accès, tandis que les autres resteront cantonnés dans des usages « pauvres » très consuméristes et reproducteurs de stéréotypes.
Le projet s’appuie sur des actions déjà expérimentées dans le réseau Ceméa, il s’agit donc de les formaliser afin qu’elles soient démultipliables, notamment à travers un dispositif de formation des acteurs et un ensemble d’outils d’accompagnement pédagogiques.
Ce projet bénéficie de l’expertise nationale et européenne des Ceméa (Pôle Education, médias et citoyenneté), à la fois institutionnelle et partenariale, dans des dynamiques de projets et en terme d’ingénierie pédagogique et de conception de ressources éducatives.