Lors de la fanfare samedi matin, le public a pu voir une fanfare. Mais comment des artistes qui ne connaissent pas la ville font pour se repérer et bouger en conséquence ?
C’est Christian, bénévole a Fi’jazz, qui a choisi de chapoter la fanfare Jazz Combo Box dans les rues de Figeac. Durant toute la durée de la fanfare Christian, a guidé, apporté des boissons, écarté les personnes un peu trop proches des musiciens. Il a aussi beaucoup aidé la fanfare avant et après son passage dans les rues.
Christian a commencé la fanfare dès la première année du festival: “Parce que la première année c’est moi qui fais la fanfare et depuis c’est moi.” Il s’est proposé spontanément pour la gérer, “je ne sais pas spontanément.”. Malgré cela il dit “Je suis content que ça se passe bien pour la ville et pour le festival, c’est ça qui est important.”.
Il a commencé par accueillir les artistes lors de leur arrivée sur place, “Pendant la fanfare je viens accueillir les musiciens ici. On décide à quelle heure on part et après on se retrouve, on démarre, on fait l’itinéraire pour savoir où passer. Puisque que vous m’accompagnez aussi, et il y en a d’autres qui nous accompagnent pour donner des flyers.” Puis lorsque la fanfare commence il les guide dans les rues. “L’année dernière par exemple on voulait programmer des stops à certains endroits mais c’est un peu eux qui décidaient on s’arrête là, on fait ça. Il faut composer avec et essayer d’orienter pour respecter les impératifs aussi on préfère passer là ou là.”
Grâce à cela, la gestion de la fanfare n’est pas figée, Christian nous explique sa vision pour les années à venir : “Après je pense qu’il y aura peut-être des changements dans les années à venir, parce que la première année il n’y avait que le matin je crois. Et les trois années suivantes, c’est le matin et l’après-midi.
Et on se rend compte que l’après-midi il y a moins de monde. Surtout, il faut qu’on le fasse entre 15 et 17, puisqu’il y a un concert à 17h, donc on ne peut pas tout mélanger.
Et je pense que peut-être qu’on évoluera vers un autre format. Donc je pense que peut-être qu’on évoluera vers un temps plus long le matin. Peut-être que l’après-midi ça va faire autre chose. Moi je suis plus partisan peut-être de faire une heure et demie au moins le matin entre 10h et midi. Ce matin on a fait une heure vingt donc on était pas loin on est partis 40 minutes cet après midi. Je pense que c’est mieux le matin car il y a beaucoup moins de monde l’après midi. C’est le marché, il y a toujours des touristes au marché qui viennent et qui passent, il y en as aussi du coin.”.
Malgré ce bon côté, il y a aussi un côté un peu moins sympa. Christian raconte : “Il n’y a pas eu trop de moments de dérangement. Il y a eu la deuxième année, un monsieur qui suivait la fanfare, du début à la fin, c’est un monsieur qui dansait beaucoup, et je pense qu’il a vidé une bouteille de bourbon entre le début et la fin de la fanfare. Mais voilà, il est resté très correct, donc ça s’est bien passé. Il gardait ses distances quand même, on lui a demandé plusieurs fois de s’éloigner un peu. Mais tout s’est très bien passé après.”
La fanfare a donc un super bénévole pour les gérer et les guider. De plus, les moments préférés de Christian sont : “Je ne sais pas ce qui me plait le plus mais je fais mon rôle dans l’accompagnement du festival. Après il y a toujours des moments agréables : d’accompagner les musiciens, d’échanger avec eux, de les voir jouer. Et puis de voir le public content. Et quand tu vois des sourires dans la rue quand tu passes, c’est très agréable. Donc en fait, ça déclenche beaucoup de sourires… C’est un plaisir, à voir.”
Fait le 31/05/2025
Par Lucie GABILLAT et Blandine GUERIN